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Je rentre juste du lancement presse de la nouvelle BMW R 1300 GS Adventure. Deux jours et près de 500 kilomètres à alterner petites routes, portions off-road et voies rapides. Et si les qualités de la machine sont indéniables, je ne comprends toujours pas l'engouement qu'elle suscite.
Qui a vraiment besoin d’une GS Adventure ? Entendons-nous bien : les ingénieurs germaniques ont réalisé des prouesses en dotant cette citerne sur roues de vraies qualités routières. Permettre à un bidon de 30 litres de rouler à très bon rythme sur des départementales défoncées et de s’attaquer à de vraies sections off road n’est pas un mince exploit. Mais, en vrai comme disent les d’jeuns, pourquoi s’infliger cette purge quand la GS « de base » propose déjà un équilibre et une efficacité qui frôlent la perfection en toutes circonstances ? Bien sûr, une toute petite partie des utilisateurs de GSA ont vraiment besoin de son autonomie gigantesque. Je connais un infirmier qui prodigue des soins à domiciles, roule plus de 500 kilomètres par semaine et apprécie de ne pas avoir à s’occuper de l’autonomie de sa monture au quotidien. Il y a aussi quelques baroudeurs qui partent régulièrement pour des périples de plusieurs milliers de kilomètres dans les lieux où trouver une station-service relève de la gageure. Reste que, selon l’aveux même de la marque, ces utilisateurs représentent environ 5% des acheteurs de GSA, alors que ce modèle représente à lui seul 50% des ventes de GS en Europe ! Alors pourquoi ? Certains invoquent le surcroit de protection induit par son gabarit et son énorme réservoir. Mais, les gars, si vous en être là et que vous trouvez la protection d’une GS normale si mauvaise, c’est une voiture qu’il vous faut, pas une moto ! Sérieusement, la seule raison que je peux imaginer pour s’infliger 30 kg de plus, une hauteur de selle déraisonnable (un peu moins sur la dernière version, mais bon…) et un plus gros chèque, c’est juste le besoin d’avoir la plus grosse. Indéniablement une GSA dispose d’un côté statutaire, c’est un vrai marqueur social, une preuve de réussite. Mais elle reste avant tout une moto destinée à procurer du plaisir à son utilisateur. Et objectivement, une GS fait tout bien mieux et, surtout, avec une incroyable facilité, quand la GSA vous demandera une implication et une concentration beaucoup plus élevée pour chaque action à son guidon (à moins de mesurer un mètre quatre-vingt dix et d’être un champion d’enduro). Alors avant de vous décider, essayez-les et comparez !
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